Que nous apprend la paléoclimatologie sur les périodes interglaciaires ?
Ce qui frappe dans l’évolution des températures en paléoclimatologie, c’est que la durée des périodes glaciaires (froides) est beaucoup plus importante que celle des périodes interglaciaires (chaudes). Au cours de ces dernières années, les recherches entreprises en paléoclimatologie ont permis de mieux comprendre le réchauffement climatique des périodes interglaciaires, voir ci-dessous les 2 articles cités en référence.
Voici quelques informations sur le déroulement du réchauffement interglaciaire :
Sources de ces informations :
équilibre thermique de la Terre effet de serre océans satellites conséquences réchauffement entre doutes et certitudes entre doutes et certitudes à propos du soleil
Exemples de thèmes
abordés dans les conférences
évolution récente des températures
Conférences Climat & Energie, site créé par Jean-Claude Keller
Dernière mise à jour :  21/01/2018
les périodes interglaciaires
paléoclimatologie
Atmospheric CO2 and Climate on Millennial Time Scales During the Last Glacial Period
Jinho Ahn, et al.    Science 322, 83 (2008)
DOI : 10.1126/science.1160832
The Last Glacial Termination
G.H. Denton, et al.    Science 328, 1652 (2010)
DOI : 10.1126/science.1184119
Le volume des glaces qui recouvrent les continents de l’hémisphère nord est très important suite au refroidissement de longue durée de la période glaciaire.
L’énergie solaire augmente pour des raisons astronomiques et provoque un réchauffement initial (théorie de Milankovitch).
Cette amorce de réchauffement provoque le début de la fonte des glaces continentales de l’hémisphère nord.
Cette fonte libère de grandes quantités d’eau douce froide dans les océans de l’hémisphère nord. Ces eaux ont donc tendance à se stratifier et bloquent la circulation océanique dans la partie nord, provoquant un dérèglement complet de la circulation océanique dans la partie sud.
Dans l’hémisphère sud, ce dérèglement entraîne un brassage entre les eaux profondes et celles de la surface. Les eaux qui remontent vont alors se réchauffer et libérer de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère.
Par effet de serre, le CO2 va contribuer à amplifier le réchauffement initial et cette augmentation va entraîner une fonte des glaces continentales encore plus importante dans l’hémisphère nord. C’est cette boucle de rétroaction positive qui va accélérer le réchauffement caractéristique des périodes interglaciaires.
Les scientifiques se sont aperçus que le soleil n’est pas le seul responsable du réchauffement. Il est impératif que le volume des glaces continentales soit maximum dans l’hémisphère nord pour que la période interglaciaire apparaisse. En effet, ils ont mis en évidence que, durant les périodes glaciaires, il y a des moments où l’énergie solaire augmente sans pour autant déclencher une période interglaciaire; le volume des glaces continentales qui fondent étant insuffisant pour provoquer un dérèglement des circulations océaniques. C’est le dérèglement dans les eaux de l’hémisphère sud qui libère du CO2. Il faut une combinaison volume de glace continentale + CO2 pour déclencher une boucle de rétroaction positive, c’est elle qui provoque la sortie d’une période glaciaire.
L’effet de serre est donc bien un acteur important des périodes interglaciaires (voir encore ici).
Climat
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